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En moyenne, 7 organisations sur 10 craignent :
- Que le recours à un Cloud étranger les place sous le joug de lois extraterritoriales, notamment lorsque les données sortent de l’Union européenne ;
- Le manque de transparence et de contrôle quant à la gestion des données dans le Cloud ;
- Une dépendance à certains fournisseurs de service Cloud dont le siège se trouve sous une autre juridiction que la leur.
Tant pour les entreprises privées que publiques, les trois raisons principales des organisations qui optent pour un système de Cloud souverain sont les suivantes :
- S’assurer de la conformité de leur système face aux législations ;
- Avoir davantage de contrôle et de transparence sur la donnée et ses utilisations ;
- Empêcher l’accès à la donnée hors de leurs territoires d’activité.
Capgemini recense quatre facteurs déterminants dans le choix d’un fournisseur de service Cloud :
- La gestion des accès et de l’identité des utilisateurs et cryptage ;
- La protection des données sensibles grâce à un environnement Cloud isolé ;
- Les coûts des concurrents ;
- La présence de centres informatiques à proximité.
Dans le secteur public, près de la moitié (48 %) des personnes interrogées considèrent déjà le Cloud souverain comme faisant partie de leur stratégie de Cloud ou prévoient de l'inclure dans les 12 prochains mois. Dans l’ensemble, les entités publiques accordent davantage d’importance à la souveraineté relative aux données (protection, adaptation aux lois, transparence, …) que les entreprises privées.
Au-delà des enjeux sécuritaires et législatifs, 60 % des organisations s’accordent à penser qu'un cloud souverain facilite le partage et l'échange de données avec des partenaires de confiance dans un écosystème. Le travail collaboratif - interne comme externe – serait donc facilité.
Source : iBusiness, 18/07/2022, www.ibusiness.de