Après avoir célébré ses 75 ans d'existence, l'ACP (qui relève du ministère de l'agriculture et du développement rural), a mis en évidence la relation synergique entre le Mexique et les États-Unis pour maintenir les deux territoires dans un bouclier sanitaire qui préserve la santé animale et la production de bétail.

Lors de l'inauguration du nouveau Centre national de référence pour le diagnostic et la recherche de maladies animales exotiques et émergentes, le ministre de l'agriculture, Victor Villalobos, a souligné que ces nouvelles installations - inaugurées en présence du ministère américain de l'agriculture (USDA) - sont décrites comme "la capitale de la santé animale en Amérique", et constituent une référence pour la coopération entre deux territoires voisins. 

Mr Villalobos Arámbula a souligné qu'avec près de huit décennies de travail, l'ACP a œuvré sans relâche pour empêcher l'entrée au Mexique de maladies telles que la peste porcine africaine (PPA), tandis que Francisco Trujillo Arriaga, directeur en chef du Service national de santé, de sécurité et de qualité agroalimentaire (Senasica), a expliqué certaines autres maladies qui, grâce à cet effort conjoint, ont été tenues à l'écart de la région :

• La fièvre aphteuse
• Virus du Nil occidental
• Encéphalite équine vénézuélienne
• Vermine du bétail

Outre ce centre récemment inauguré, le CPA dispose de 7 laboratoires régionaux et de 13 laboratoires de biologie moléculaire répartis dans tout le pays, qui répondent aux besoins de diagnostic du secteur mexicain de l'élevage et de l'aquaculture.

Víctor Villalobos a conclu que ces actions sont particulièrement pertinentes à l'heure où il existe un risque mondial d'insécurité alimentaire. Il est donc essentiel de s'attaquer à la question des maladies animales, car elles peuvent compliquer l'approvisionnement alimentaire d'une population en constante augmentation.

Source : la rédaction de Ganaderia, le 27/05/2022