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Le Ministre de l'Agriculture et des Industries alimentaires a déclaré que le Gouvernement devait revoir sa politique agricole afin de réduire la dépendance du pays aux importations de produits pour l'alimentation animale, notamment les déchets de maïs et de soja. La fermeture des frontières (conséquence de la pandémie) et l'augmentation des prix de l'énergie ont entraîné une augmentation des coûts des matières premières alimentaires.
Des incitations pourraient être mises en place pour encourager les agriculteurs à se lancer dans de nouveaux domaines comme la culture du maïs, culture qui ne faisait pas partie de la politique agricole nationale jusqu’à présent car moins lucrative que d'autres types de cultures.
Le conflit russo-ukrainien impacte par ailleurs les importations du pays d'intrants agricoles tels que les engrais, le blé, les céréales ainsi que les graisses végétales et animales.
Pour y remédier, le Ministre a pris plusieurs mesures proactives qui visent à l’augmentation de la production grâce à l'agriculture moderne (y compris l'agriculture de précision, l'utilisation de drones, les usines agricoles), à encourager l'utilisation d'engrais alternatifs ou organiques pour réduire la dépendance à l'égard des produits chimiques et encourager l'utilisation d'aliments locaux pour le bétail comme les déchets liés à la production d’huile de palme.
D'autres mesures encouragent les agriculteurs à adopter une méthode de lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) pour réduire le recours à des pesticides chimiques, identifient des pays ressources alternatifs pour couvrir le manque de matières premières et d'intrants agricoles et offrent des facilités de financement aux agriculteurs touchés par la hausse des coûts de production via la banque Agrobank.
Source : New Straits Times, 15 mars 2022, Nuradzimmah Daim