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Le volume quantique mesure le nombre de qubits effectifs que possède un processeur quantique. La mesure la plus élevée à ce jour est de 2 046 qubits, mais M. Khan projette qu'ils atteindront un million dans les 12 mois à venir.
Les ordinateurs quantiques promettent une puissance de calcul bien supérieure à celle des ordinateurs traditionnels. Cette puissance de calcul supplémentaire devrait révolutionner des domaines tels que la modélisation financière, la recherche et l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement.
D'après Ilyas Khan des applications quantiques seront mises en place pour les technologies financières dans les trois à cinq prochaines années. HSBC a notamment déjà annoncé un partenariat avec IBM pour tester des ordinateurs quantiques dans le secteur bancaire.
Les ordinateurs quantiques devraient également améliorer l'intelligence artificielle, que Khan estime correcte dans 51% des cas pour atteindre 80 à 90% avec les "degrés de liberté" d'un ordinateur quantique.
IBM et Google sont deux des principaux acteurs dans le domaine de l'informatique quantique mais le Royaume-Uni abrite aussi des entreprises en pleine croissance qui développent du matériel, des logiciels et des outils pour faire progresser le secteur.
Récemment, la société QuantrolOx, basée à Oxford, a levé 1,65 M EUR pour développer un logiciel d'intelligence artificielle qui règle et stabilise les ordinateurs quantiques. Pour citer d'autres exemples Riverlane, basée à Cambridge développe Deltaflow.OS, un système d'exploitation, PQShield basée à Oxford les process de standardisation et Universal Quantum, basée à Brighton du hardware spécifique.