Baidu, malgré les restrictions imposées par les autorités chinoises, poursuit ses ambitions de percer dans l’industrie virtuelle. Lors du lancement de la Baidu World 2022 Conference (21 Juillet), les présentateurs étaient tous des avatars virtuels réalistes, chacun ayant la possibilité d’adapter leur apparence sur scène. 

Cela peut faire sourire mais, selon les estimations, les humains virtuels devraient atteindre une valeur de 1,79 Md USD rien qu’en Chine et ce, d’ici fin 2022. Comparé au livestreamers réel, les avatars proposés par Baidu ne sont pas limités aux personnes, au temps et au lieu et permettent de réduire le coût d’environ 30%. De plus, ces influenceurs ne sont pas soumis aux aléas propres à leur homologues réels : scandale, polémique etc… Plusieurs initiatives ont d’ailleurs été lancées, notamment le lancement d’un défilé Fashion Dior. Cela place Baidu en bonne position pour ses ambitions de devenir un service de création de métavers (similaire à un modèles SaaS). 

Malgré l’avancée de ses avatars, Baidu évolue dans un environnement extrêmement compétitif et pourrait rapidement se voir confronter à certaines tendances du marché. 

Une de ces tendances émergentes : le réalisme. 

Leader sur cet aspect, la startup hongkongaise Pantheon Lab spécialisée dans la synthétisation par IA, a récemment dévoilé une démonstration vidéo bluffante d’une influenceuse photoréaliste. Il devient alors même extrêmement difficile d’affirmer qu’il s’agit d’une image de synthèse. L’entreprise met par ailleurs à disposition AIDOL Studio, sa solution destinée aux marques pour créer leur ambassadeur et créer du contenu sans avoir besoin de personnes physiques ou d’équipe technique. Malgré les problèmes éthiques que l’ultra réalisme posent, ces perspectives restent une opportunité pour le marketing digital. 

Source: Jing Daily 21/07/2022 + Campaign Asia 30/07/2022