Cette année, ces statistiques ont augmenté puisqu’on comptait 310 stands et 16 000 visiteurs locaux et internationaux. Ce rendez-vous annuel convie des startups coréennes de plusieurs secteurs, des grandes entreprises & PMEs mondiales, des investisseurs (VC, PE, etc.) ainsi que des organismes soutenant les startups.

« NextRise 2022 » a offert la possibilité de faire le point sur les progrès et innovations d’une grande variété de secteurs, notamment dans les domaines de la conduite autonome, du soin de santé, de l’intelligence artificielle, des plateformes de services, ainsi que de la robotique.

A cette occasion, le groupe coréen Hyundai Motors a affiché sa volonté d’innover dans les secteurs clé de la mobilité du futur. La société opère depuis 2017 son centre d’open innovation « Hyundai CRADLE » à travers lequel Hyundai investit massivement dans des startups internationales de premier plan dans le but d’accélérer le développement non seulement de futures technologies automobiles mais aussi de l’intelligence artificielle, de la réalité augmentée et virtuelle, de la ville intelligente, des matériaux avancés, des énergies écologiques, de la robotique et de nouvelles plateformes. Cette campagne a lieu deux fois par an avec pour objectif de permettre à Hyundai de trouver des partenaires de long terme. Les startups dans lesquels Hyundai Motors décide d’investir peuvent par la suite devenir des équipementiers (EOM) du groupe.

A l’occasion de ce salon, K-water, l'agence gouvernementale chargée du développement et de la fourniture d’eau, a également présenté son programme de soutien aux PMEs de son secteur. Ce programme a pour but de soutenir le développement des technologies liées à l’eau et les synergies entre start-ups coréennes et étrangères.

Il est important de noter que peu de startups coréennes sont à la recherche de partenaires étrangers dans le but d’une coopération technologique. Cette réticence s’explique par la crainte que la distance et le décalage horaire ne freinent les processus de décision.

Certaines startups sont tout de même ouvertes à collaborer avec des sociétés étrangères, notamment Coptic, un fabricant de lunettes sur mesure à partir d’imprimantes 3D importée de l’étranger. C’est également le cas de la start-up Endorobotics spécialisée dans le développement d’équipements médicaux et d'endoscopes robotiques qui nécessitera dans un futur un partenaire pour une fabrication industrielle de ses produits.

Source : Korea Herald