« Les avantages de la transformation numérique incitent les entreprises manufacturières à investir considérablement dans les usines intelligentes, mais si la cybersécurité n’est pas pris en considération dès le début, les efforts pourraient être réduits à néant en un clin d'œil. La multiplication des dispositifs connectés, en particulier les technologies opérationnelles (OT) et l'Internet industriel des objets (IIOT), fait des usines intelligentes une cible facile pour les cyberattaques » a commenté Francesco Fantazzini, CIS Italy Managing Director de Capgemini.

L'étude montre que, pour de nombreuses entreprises, la cybersécurité n'est pas considérée comme une priorité en phase de conception, 51 % seulement la mettant en œuvre par défaut dans leurs usines intelligentes. Contrairement aux plateformes informatiques, toutes les organisations ne sont pas forcément en mesure d'analyser les équipements d'une usine intelligente pendant leur fonctionnement.

77% des répondants considèrent également que l'utilisation répétée de processus non conventionnels pour la réparation ou la mise à jour des systèmes OT et IIOT dans les usines intelligentes est une source de préoccupation. Ce problème découle en partie du manque de disponibilité des outils et des processus appropriés, mais pour un pourcentage considérable de répondants (51%), les cyber menaces pour l'usine intelligente proviennent principalement en fait du réseau de partenaires et de fournisseurs.

Le rapport montre que les « leaders de la cybersécurité », ceux qui sont capables d'adopter des procédures établies en termes de sensibilisation, de préparation et de mise en œuvre de la cybersécurité dans les usines intelligentes, obtiennent un avantage concurrentiel sur différents aspects. Les principaux domaines sont la reconnaissance précoce des schémas de cyberattaque (74 %) et la réduction de l'impact des attaques (72 %), qui s'arrêtent respectivement à 46 % et 41 % dans les autres organisations.

Source : corrierecomunicazioni.it ; Lorenzo Forlani ; 11/07/2022

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