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La construction des infrastructures de transport se fera désormais de manière complémentaire, en croisant les investissements à effectuer dans les deux secteurs. Ainsi, là où il ne sera possible que d'avoir une voie ferrée, la route attendra un peu et vice-versa.
D'après Emmanuel Nganou Djoumessi, les voies de communication (chemin de fer, voie fluviale, aérienne et infrastructures routières à aménager) ont pour but de soutenir et accompagner la croissance, la création de la richesse à l'horizon 2035.
Le nouveau document conçu avec le soutien de la Banque mondiale permet d'avoir une boussole qui va guider le Cameroun dans la préparation des projets, la recherche des investissements et leur réalisation.
Pour le cas des routes, il s'agira de conduire les six prochaines années, 6000 km de routes. Ce qui impose aussi le bitumage des 4800 km de routes nationales encore en terre.
"Les projets sont identifiés, il ne reste plus qu'à lever les financements conséquents en recourant au partenariat public-privé, car ce sont des investissements infrastructurels qui mobilisent d'importants moyens financiers", a insisté le ministre des Travaux Publics.
Source: Junior Matock, Cameroon Tribune, 08/08/2022