Pénalité pour les investissements ou protection de l'environnement ? La question de l'attribution des licences environnementales dites AMDAL fait polémique. Au-delà du secteur minier, les licences AMDAL constituent également un obstacle à l'investissement dans le secteur de l'énergie. L'article 3 du Règlement gouvernemental n ° 22/2021 sur la mise en œuvre de la "protection de la vie" stipule que toute entreprise et activité ayant un impact essentiel ou significatif sur l'environnement doit disposer d'une licence AMDAL comme condition préalable à la délivrance d'une licence commerciale ou d'une approbation gouvernementale. 

Environ 4 000 licences AMDAL sont toujours détenues au ministère de l'Environnement et des Forêts (KLHK). L'approbation environnementale est effectuée par le biais d'un test de faisabilité AMDAL et par l'examen du formulaire de "préparation de l'effort de gestion environnementale et de l'effort de surveillance environnementale" appelé UKL-UPL.

Le règlement vise à réduire la bureaucratie dans le processus d'obtention d'autorisations environnementales et garantir la sécurité juridique des investissements. Cependant, dans sa mise en œuvre, de nombreux acteurs commerciaux se heurtent à des obstacles, notamment concernant la durée de délivrance des permis.

L'Association minière indonésienne (IMA) a proposé plusieurs solutions pour résoudre cette difficulté, notamment en prévoyant un délai maximum pour le traitement de l'AMDAL et des permis environnementaux.

Source : D-Insights, 18/08/2022