Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Allemagne
Thématique Actualités du secteur
Le 27 avril, le cabinet fédéral a adopté le projet de budget complémentaire du gouvernement. Sur proposition du ministre fédéral de l'Agriculture et de l'Alimentation, Cem Özdemir, le budget complémentaire prévoit 120 M EUR pour des mesures d'aide suite à la guerre en Ukraine.
Image info sectorielle

Cem Özdemir : "Les conséquences de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine se font sentir partout, et donc aussi chez nos agriculteurs et agricultrices. C'est surtout l'énorme augmentation des coûts énergétiques qui pèse sur de nombreuses exploitations. C'est ce que veut Poutine : faire pression, créer de l'insécurité, menacer les existences. Nous y mettons un terme aujourd'hui. Je suis heureux que le cabinet ait suivi ma proposition de tripler la réserve de crise de Bruxelles pour atteindre le montant maximal. En toute honnêteté, j'aurais volontiers mis davantage à disposition, mais il y a des limites juridiques. Il s'agit maintenant d'acheminer rapidement les aides dans les exploitations avec l'approbation du Parlement. À cet égard, j'espère également que le Parlement débloquera des fonds supplémentaires pour la pêche allemande afin de permettre l'octroi d'aides dans le contexte de la hausse des prix du carburant".

Toutes les exploitations agricoles doivent pouvoir bénéficier des aides de crise. Les exploitations à forte consommation d'énergie, comme dans l'élevage et la culture de fruits et légumes, devraient notamment en profiter. Afin d'atténuer les effets de la guerre en Ukraine, la Commission européenne met à la disposition des États membres 500 M EUR issus de la réserve de crise. Selon la clé de répartition, l'Allemagne reçoit 60 M EUR. Les États membres peuvent augmenter les fonds qui leur sont alloués du double de ce montant au niveau national. Les États membres peuvent utiliser l'argent pour les secteurs touchés par une perturbation du marché due à une augmentation des coûts d'exploitation ou à des restrictions commerciales. Le choix du secteur concret est laissé à l'appréciation des États membres, qui doivent tenir compte de l'ampleur de la perturbation du marché. Le BMEL a l'intention de mettre en place des mesures de crise correspondantes et de faire usage de la possibilité d'augmentation prévue à l'article 219 de l'OCM, à hauteur de 120 M EUR.

Source: Fruchthandel online - 27/04/2022