Le projet consiste à lancer dans un premier temps 2 petits satellites dans l'espace pour fournir des services combinés de communications vocales, de données VHF (bandes de très hautes fréquences) et de surveillance ADS-B (système de surveillance coopératif pour le contrôle du trafic aérien) afin de répondre aux besoins des contrôleurs du trafic aérien et des compagnies aériennes.

L'objectif est de fournir un service de meilleure qualité qu'actuellement dans les zones polaires, océaniques et éloignées qui ne peuvent être couvertes par les systèmes terrestres actuels. Si cet objectif était atteint, les avions pourraient voler plus près dans ces zones, ce qui améliorerait la gestion du trafic. Parmi d'autres aspects, Indra a souligné que ce projet améliorera également la durabilité des vols, et servira de moteur à la nouvelle industrie spatiale en Europe et en Espagne.

Le directeur des systèmes intégrés et de l'espace d'Indra, Domingo Castro, a souligné qu'en renouvelant ce projet tous les cinq ans, il y aura "un flux constant de travail" qui pourrait dynamiser le secteur et encourager le développement de nouvelles technologies.

Pour sa part, le PDG de Startical, Fernando García, a souligné que le soutien européen représente un "appui définitif" à l'initiative qu'il dirige.

"La confiance que l'UE accorde à un projet qui offre une occasion unique de placer notre industrie à l'avant-garde du nouveau segment spatial, actuellement en forte expansion", a déclaré quant à lui le directeur général d'Enaire, Ángel Luis Arias.

Source : aviaciondigital.com, 22/07/22