L'évolution du marché et les conditions générales constituent un défi pour l'entreprise. Actuellement, la plus grande laiterie d'Allemagne paie 52 cts EUR/kg pour le lait livré, soit 16 cts EUR de plus que la moyenne de l'année dernière.

De l'autre côté, il y a les crises, les conflits et le changement climatique. L'inflation à elle seule pourrait coûter plus de 60 M EUR à DMK et se traduire par une hausse des coûts d'investissement.

Pour le deuxième semestre 2022, on s'attend à ce que la livraison de lait reste relativement faible à un niveau de prix élevé, car les obligations de production plus élevées et les augmentations de coûts qui en découlent garderont une influence modératrice sur la production de lait. DMK veut donc compléter ses capacités de production avec des produits non laitiers.

Le portefeuille de produits végétaux doit être élargi. En outre, le Milram Food Service devrait s'étendre en tant que "marché de croissance à forte valeur ajoutée" et l'activité lactosérum devrait être développée.

Il s'agit de convertir les augmentations de prix de l'énergie, des emballages, des aliments pour animaux, des engrais, des ingrédients ou du transport en prix de vente pour l'ensemble de la gamme de produits, qui couvrent ces augmentations de prix du côté de la production et de la transformation. Personne ne peut prédire combien de temps cela va durer. Mais DMK ne voit actuellement pas non plus de changements radicaux du marché vers le bas.

En 2021, le chiffre d'affaires de DMK s'est élevé à 5,5 Mds EUR, soit le même niveau que l'année précédente, et le ratio de fonds propres est resté stable à 33,8 %. Le résultat a augmenté de 2,1 M EUR pour atteindre 27 M EUR.

Source : Lebensmittel Zeitung, Dirk Lenders – 22/06/2022