Le texte énonce l’importance des investissements dans ce dernier secteur afin de consolider la capacité d’attraction des flux touristiques et le potentiel du patrimoine national historique, culturel et naturel. L’investissement dans le secteur culturel est présenté comme un instrument étroitement lié au développement économique de l’Italie et est inclus dans la première mission du Recovery Plan. Sous le nom « Tourisme et Culture 4.0 », la demande de fonds se monte à 8 Mds EUR.

L’intention est de faire repartir le secteur du tourisme italien dès que la situation d’urgence sanitaire au niveau national sera calmée à travers un soutien au tourisme durable, la valorisation de nouveaux territoires et la redécouverte de sites archéologiques « oubliés ». La culture serait ainsi fortement liée à la durabilité et hautement digitalisée. Ce dernier aspect devra permettre aux visiteurs de profiter de nouvelles expériences et d’améliorer l’offre de services.

Le premier secteur d’intervention intitulé « Patrimoine Culturel pour la EU Next Generation », est estimé à 2,7 Mds EUR et s’articule autour de cinq mesures :

• Renforcement du plan stratégique autour des attractions touristiques et culturelles : 1,1 Md EUR ;

• Plateformes et stratégies digitales pour l’accès au patrimoine culturel : 500 M EUR ;

• Amélioration de l’accessibilité des infrastructures : 300 M EUR ;

• Caput Mundi, interventions liées au patrimoine artistique et culturel de Rome : 500 M ;

• Développement de l’industrie cinématographique et Projet Cinecittà : 300 M EUR.

Parmi les autres secteurs d’intervention, 500 M EUR d’aide sont également prévus pour l’accompagnement des acteurs culturels dans leur transformation durable et digitale.

Source : Giulia RONCHI, 12/01/2021, Artribune (extrait)