Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Belgique
Thématique Actualités du secteur
Selon la Fédération wallonne de l’Agriculture (Fwa), la sècheresse pourrait entraîner une perte de 200 millions d’euros, dont la moitié est attribuable aux prairies et le reste aux autres cultures, avec notamment le maïs qui représenterait 35 millions d’euros de pertes.
Image info sectorielle

Concernant les céréales, après une première coupe difficile au printemps et une deuxième coupe en demi-teinte, il devient d’autant plus difficile de répondre aux besoins après cet épisode de sécheresse. En effet, une troisième coupe ne sera pas envisageable, ce qui met de nombreuses entreprises dans des situations de trésorerie délicates et les a contraints à puiser dans les stocks de cet hiver.

Si le caractère exceptionnel de cet épisode de sècheresse est reconnu, le Fonds des calamités agricoles devrait se mettre en place. Ce système, malgré sa forte lenteur administrative, indemniserait en partie les agriculteurs ayant subi une perte de plus de 30 %.

Ces dernières années, la région wallonne a dû injecter annuellement vingt-cinq millions de plus qu’initialement prévu à la suite des sécheresses à répétition et des étés trop humides qui fragilisent les sols. Marianne Strell, présidente de la Fwa, demande la mise en place d’un système d’assurance climatique, où la région Wallonne aiderait au versement d’une prime d’assurance pour les agriculteurs.

Pour certaines cultures comme celle de la pomme de terre, il est probable que les acteurs belges aient besoin de se tourner vers des produits importés.

 

Brève rédigée par la Chambre de Commerce et d'Industrie France Belgique (CCIFB) - concessionnaire de service public

Source : Le Sillon Belge, 8 septembre 2022