Les résultats de l'enquête « Technologie bancaire 2022 » menée par Febraban montrent que 54 % des banques brésiliennes envisagent d'augmenter leurs investissements en matière de cybersécurité dans leur infrastructure technologique. En outre, 42 % prévoient des investissements dans les technologies de prévention des cybermenaces et 38 % dans la sécurité du cloud en 2022.

Cette étude révèle que ces organisations sont confrontées à un environnement d'attaque de plus en plus complexe, compte tenu de la charge financière et opérationnelle croissante que les ransomwares imposent au secteur financier.

Les données du rapport « The State of Ransomware in Financial Services 2022 » révèlent que les attaques de ransomware contre les services financiers ont augmenté : 55% des organisations ont été touchées en 2021, contre 34% en 2020 et 52 % des organisations de services financiers ont payé la rançon pour restaurer leurs données en 2021, soit le double du chiffre de l'année précédente (25 %) et plus que la moyenne mondiale (46 %).

Pour se protéger des attaques par ransomware et d'autres cyberincidents connexes, les entreprises brésiliennes doivent investir dans l'installation et la maintenance de défenses de haute qualité dans toute l'organisation. En outre, il est indispensable de revoir régulièrement les contrôles de sécurité et de s'assurer qu'ils répondent à tous les besoins de l'entreprise.

Un autre aspect important consiste à vérifier de manière proactive les menaces potentielles afin d'identifier et de contenir les cybercriminels avant qu'ils puissent effectuer une attaque. Si les équipes des entreprises brésiliennes n'ont pas le temps ou les compétences nécessaires pour réaliser ces tâches en interne, il est fortement recommandé de faire appel à un spécialiste de la détection et de la réponse gérées (MDR).

Malheureusement, un grand nombre d'entreprises brésiliennes estiment qu'elles ne seront jamais victimes des attaques de ce type, mais il est essentiel que toutes les entreprises soient préparées à toute éventualité, puisque cette préparation leur permettra de connaître les mesures à adopter en cas de cyberincident. Par conséquent, la compréhension du besoin d'effectuer des sauvegardes et de mettre en place des pratiques de restauration est renforcée afin de permettre à l'organisation de reprendre ses activités opérationnelles le plus rapidement possible.

Source : Juan Alejandro Aguirre, 08/09/2022, Yahoo Finanças