Les réseaux sociaux ont été le secteur le plus couramment usurpé, suivi par les services financiers et le secteur des services en ligne et du cloud. WhatsApp, Facebook, Lloyds, Chase Bank et Microsoft sont les marques les plus souvent usurpées, selon la CSA.

L'agence gouvernementale a noté que les escrocs ont également usurpé des sites Web gouvernementaux à la fin de l'année 2021, alors que l'épidémie de la sous-variante Omicron suscitait un intérêt accru.

Le nombre de cas de ransomware signalés à la Cyber Security Agency of Singapore (CSA) s'est élevé à 137 l'année dernière, soit une augmentation de 54 % par rapport à 2020, les PME de secteurs tels que l'industrie manufacturière et l'informatique étant les principales victimes de ces attaques. Ces industries fonctionnaient généralement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ce qui laissait peu de temps aux organisations pour corriger leurs systèmes et permettait potentiellement aux groupes de ransomware d'exploiter les vulnérabilités.

Les groupes de ransomware ciblant les PME de Singapour ont exploité le modèle de ransomware-as-a-service, qui permet aux pirates amateurs d'utiliser plus facilement l'infrastructure existante pour diffuser des charges utiles de ransomware.

Les cybercrimes à Singapour ont poursuivi leur ascension, avec 22 219 cas enregistrés l'année dernière, soit une hausse de 38 % par rapport à 2020. Les escroqueries en ligne ont représenté 81% des cas de cybercriminalité, comprenant des incidents de tricherie impliquant le commerce électronique ou au cours desquels les victimes ont été approchées par Internet.

Dans son rapport, CSA a également souligné les principaux développements à surveiller de près, avertissant que les appareils IoT critiques, par exemple, pourraient être ciblés par des attaques de ransomware.

Source : « Eileen Yu, 29/08/2022, Zdnet »