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Une version révisée du règlement européen sur la sécurité générale est en vigueur depuis le 6 juillet 2022 permettant aux constructeurs automobiles de demander l'autorisation de mettre en circulation des « systèmes de conduite automatisée » spécifiques si la législation nationale et locale le permet également. Aux Pays-Bas, quelque sept lois doivent déjà être adaptées, dont la loi sur la circulation routière.
Le ministère de l'IenW teste déjà, en collaboration avec le service de la circulation routière (RDW), la manière dont les réglementations nationales doivent être adaptées pour permettre aux voitures autopilotées de circuler en toute sécurité sur les routes publiques. Dans les semaines à venir, l'IenW lancera en outre une consultation nationale sur le transport autonome dans les zones plus urbaines. Cette consultation s'adresse aux municipalités et aux provinces, ainsi qu'aux organismes chargés de faire respecter la loi, tels que la police, les autorités routières et les constructeurs automobiles.
Ensemble, ils devraient formuler des recommandations sur l'intégration des voitures à conduite autonome et sur les modifications à apporter aux réglementations et aux infrastructures. Les règles et lois nationales peuvent, par exemple, désigner des endroits où les voitures à conduite autonome ne sont pas autorisées.
Le transport électrique à conduite autonome offre de nombreuses possibilités pour une mobilité plus efficace et plus sûre. Le passage aux transports autonomes pourrait entraîner une diminution des accidents de la route et des embouteillages. Les algorithmes et les capteurs permettent aux véhicules de conduire de manière autonome et d'anticiper les autres usagers de la route.
Au niveau d'autonomie le plus élevé, le niveau 5, un conducteur est totalement inutile. La législation européenne prépare désormais les États membres au niveau 3, où un conducteur doit encore pouvoir intervenir. Au niveau 4, prendre le volant est encore principalement une option ; à ce niveau, un véhicule ne peut pas encore prendre la route en toutes circonstances.
Les transports autonomes ne remplaceront pas directement les transports publics. Il est vu comme une extension permettant de faciliter le « dernier kilomètre ». Les voitures à conduite autonome pourront se rapprocher de la destination finale, plus près que les bus, et donc potentiellement occuper moins d'espace.
Source : StadsZaken, Jesse Kiel, 28/09/22