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La saison des myrtilles a commencé en août, et cette année (2022) le Comité argentin de la myrtille (ABC) cherche à développer les marchés du Brésil et d'Israël. « Si ces pays se consolident, comme dans le cas du Brésil - explique Jorge Pazos, secrétaire d'ABC et président de la Chambre des producteurs de myrtilles de Buenos Aires - cela nous permettra d'arriver à un coût raisonnable par voie terrestre ; [ensuite] par des campagnes de promotion, nous essaierons d'être le principal fournisseur de ce pays ». D’autres pays sont également ciblés, comme Israël et certains pays d'Asie du Sud-Est, entre autres ».
Les États-Unis et l'Europe sont aujourd’hui les principales destinations des exportations argentines, mais les ouvertures phytosanitaires génèrent, pour ce produit de niche, de plus grandes opportunités, semaine après semaine, sur divers marchés à travers le monde. Pazos prévoit que cette saison, les exportations avoisineront les 17 000 tonnes.
Mais les producteurs attendent (depuis déjà de nombreuses années) d’autres mesures, surtout de la part du pouvoir politique, pour soutenir l’activité et enrayer la baisse des surfaces plantées en myrtilles dans le pays, lesquelles ont chuté de moitié pour se situer actuellement à 2 350 ha. Ils demandent en particulier une augmentation des restitutions à l'exportation, très insuffisantes pour compenser les taxes internes, et aussi la possibilité de travailler avec un taux de change compétitif pour les exportations, en raison de l’augmentation des coûts à la fois de la main-d'œuvre et du fret, que ce dernier soit aérien ou maritime.
Le secteur est aussi confronté à d’autres défis comme l’orientation de manière significative vers les plantations biologiques ou encore le développement de la surgélation IQF, principalement pour le marché intérieur grandissant, devenu le 2e plus important en volume pour la myrtille argentine.
Source : Argentinean blueberry committee, 08-09-2022.