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Pour près de la moitié des entreprises de 2000 salariés et plus, des applications d’IA sont déjà en place mais seuls 5 % des entreprises de 20 à 99 salariés utilisent ces technologies. Dans presque la moitié des entreprises, les sujets d’IA sont portés par le département informatique (CIO notamment) et pour un quart d’entre elles par les responsables techniques (CTO). Dans 65 % des cas, ces questions sont traitées par des équipes de moins de 5 personnes. Pour plus de 70 % des entreprises répondantes, les projets d’IA sont suivis par des hommes.
L’avantage de l’IA le plus cité par les entreprises interrogées (52 %) concerne la vitesse et la précision dans l’analyse de problème. Viennent ensuite l’accélération des processus (43 %) et une réduction des ressources consommées (39 %). Parmi les risques de l’IA soulevés par les entreprises la question de la sécurité informatique arrive largement en tête (79 %), les infractions concernant la protection des données arrivent en seconde position (61 %) et les erreurs de mise en application à la troisième place (59 %).
Parmi les applications privilégiées pour l’IA actuellement, les entreprises citent surtout le marketing (81 %) et la fidélisation client (61 %). La moitié des entreprises utilise des technologies d’IA pour la production (54 %), les achats (54 %) et la comptabilité (50 %). Les solutions d’IA sont plutôt rares dans l'élaboration de la stratégie (38%), dans le département informatique et la logistique (35% chacun), dans le département des ressources humaines (23%) et dans la recherche et le développement (15%). Pratiquement aucune entreprise (0%) n'utilise l'IA dans le service juridique et fiscal. Pour les entreprises qui n'utilisent pas encore l'IA, 86 % estiment que l'utilisation de l'IA pour fidéliser les clients est probable à l'avenir, 82 % dans le département informatique, 81 % dans les achats et 80 % dans la production et la comptabilité. Suivent le développement stratégique (71 %), la logistique (70 %) et les ressources humaines (60 %). Mais 40 % considèrent également l'IA comme envisageable dans la recherche et le développement, et 37 % sur les sujets fiscaux.
Note : pour cette étude commanditée par le Bitkom, 606 entreprises de plus de 20 salariés ont été interrogées.