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Invités à explorer les jardins botaniques et à localiser activement les œuvres d'art qui y sont disséminées, les spectateurs doivent utiliser des dispositifs technologiques pour faire exister les œuvres numériques et, dans de nombreux cas, faire l'expérience de la façon dont leur propre présence physique affecte l'œuvre et en modifie le cours, explorant davantage les interrelations entre l'objet d'art et soi-même. Puisque les œuvres ne peuvent pas être visualisées en ligne et nécessitent que les spectateurs visitent physiquement les jardins, elles offrent une expérience "phygitale" combinant l'emplacement physique et la manifestation numérique.
Une application mobile a été développée pour ce projet afin de voir et d’interagir avec les œuvres d'art. La plupart des œuvres créées pour l'exposition aborderont des thèmes liés à la nature, à l'environnement et à la durabilité, et exploreront l'interaction entre le monde physique et le monde numérique.
Le co-commissaire de Seeing the Invisible, Tal Michael Haring, a déclaré : "A la sortie d'une pandémie où les expériences de plein air et la nature ont pris une nouvelle importance dans nos vies, cette exposition représente une nouvelle façon pour les gens de s'engager simultanément avec l'art et la nature. L'interaction de ces œuvres de réalité augmentée dans des cadres naturels brise le binaire entre ce qui est souvent considéré comme 'naturel' et 'numérique', et offre ainsi une expérience d'exposition beaucoup plus connectée à notre mode de vie actuel."
Parmi les autres jardins du monde qui participent au projet Seeing the Invisible, on retrouve notamment le jardin botanique d'Adélaïde, en Australie, le projet Eden, en Angleterre, et le jardin national d'Athènes, en Grèce.
Source : “Charmaine Lim, 19/10/2022, The Straits Time”