Le secteur porcin espagnol d'aujourd'hui se compose d'un élevage moderne et d'une industrie technologiquement avancée ce qui a permis de réaliser d'importants progrès ces dernières années en matière de réduction des émissions et de production durable, comme la réduction de l’empreinte carbone du secteur de près de 40 % par kilo de viande produite, du lisier de 50 % et de l'empreinte eau de 30 % par kilo de viande produite.

Le secteur porcin ne génère que 2,64 % des émissions de GES en Espagne bien inférieur à d'autres secteurs comme les transports (27%), l'industrie (19%) ou l'électricité (17%).

Ces chiffres ont été atteint grâce aux efforts des membres du secteur. De nombreuses entreprises porcines réalisent d'importants investissements qui font du secteur un exemple d'économie circulaire. De plus en plus d'exploitations agricoles utilisent des énergies renouvelables telles que le solaire thermique ou photovoltaïque.

D'autres sont autosuffisants grâce à la biodigestion du lisier par cogénération. Ils réduisent ainsi leur impact sur l'environnement en générant moins de méthane et de CO2, et distribuent, dans certains cas, le surplus d'électricité qu'ils produisent.

De surcroît, INTERPORC, qui représente le secteur espagnol du porc, travaille activement sur 14 des 17 objectifs de développement durable avec sa propre stratégie de durabilité tout au long de la chaîne de valeur.

Source : Agrodigital.com 25/10/2022.