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Dr. Panya Chupanich, directeur du Bureau de la politique et de la planification des transports et de la circulation (OTP), a présenté ce projet lors de "TRANSfer III -- Facilitating the Development of Ambitious Mitigation Actions", un séminaire sur le développement durable organisé conjointement par le gouvernement et l'Agence allemande pour Coopération Internationale (GIZ).
M. Panya a déclaré qu'une étude menée par le Bureau du Procureur et la GIZ a identifié un certain nombre de zones à fort trafic où un tel programme pourrait être mis en œuvre. L'étude a révélé qu'une redevance d'utilisation de la route de 1,63 EUR dans certaines rues des districts de Pathumwan et de Chatuchak pourrait réduire la congestion jusqu'à 20 %. De telles redevances encourageraient également davantage de personnes à utiliser les transports publics, ce qui pourrait réduire les niveaux de PM 2,5 jusqu'à 1/3 et réduire les émissions de GES de 100 000 à 600 000 tonne.
Dr. Panya a déclaré que d'autres grandes villes comme Londres et Singapour perçoivent également des redevances sur les routes très encombrées à certaines heures de la journée pour contrôler le flux de trafic. Il a également ajouté que la création d'un fonds de développement des transports publics serait discutée une fois la politique adoptée. Le gestionnaire du fonds serait choisi par le ministère et gérerait les revenus et les utiliserait pour améliorer les transports publics.
Un rapport indique que le ministère vise à réduire les émissions de GES de 31 M tonnes à partir de 2030. Si d'autres pays fournissent un soutien technique et financier, la Thaïlande augmenterait ses contributions déterminées au niveau national (NDC) à 40 % et atteindrait la neutralité carbone d'ici 2050. La Thaïlande a promis aux Nations unies d'atteindre zéro émission nette d'ici 2065.
Sources : Bangkok Post du 29/09/2022