Les nuisances sonores qui en résultent sont néfastes pour la santé et le bien-être des individus. Pour répondre à ce nouveau défi, l’Ecole supérieure technique de Vienne (FHTW) en collaboration avec l'entreprise autrichienne Psiacoustic, spécialisée dans les technologies de réduction du bruit, se sont engagées dans la recherche d’innovations permettant de réduire cette pollution sonore.  

Le projet ADSiM – Détection automatique des effets perturbateurs dans le monitoring du bruit ferroviaire en utilisant l’intelligence artificielle (IA) – a pour objectif de développer un système qui identifie et localise avec précision les nuisances sonores des lignes de trains. Celles-ci sont, le plus souvent, causées par l’usure des roues, des freins ou encore des rails.

Ce projet consiste à travailler sur la reconnaissance des bruits par l’IA. Grâce à sa longue expérience en matière de mesures des bruits, Psiacoustic dispose d'une vaste base de données qui constitue une bonne base de départ pour l'utilisation d'algorithmes d'apprentissages automatiques prévue dans le projet. Ainsi, lorsqu'un nouvel enregistrement est soumis à l'IA entraînée à cet effet, le bruit peut être comparé aux éléments déjà catégorisés. Les bruits non reconnus sont, en revanche, relevés et analysés manuellement pour optimiser l’algorithme.  

En parallèle, l’IA identifie la zone exacte de provenance du bruit. Les données seront ainsi collectées et transmises aux opérateurs ferroviaires. Ces derniers pourront, grâce à l'évaluation et la collecte permanente des données, prendre des mesures de réparation ciblées et faire de la maintenance prédictive. 

Source : der Standard, 15/10/2022