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Rolls-Royce a ouvert un site d’exploitation à Cottbus à la fin 2021. Elle travaille sur l’électricité hybride, mais aussi sur différentes variantes de turbo-alternateurs dans une plage de 500 kW à 1200 kW et sur une petite turbine à gaz optimisée pour une application hybride-électrique.
La technologie actuelle permet seulement de faire voler des petits avions et sur de courtes distances simplement à l’électricité, du fait de la densité énergétique limitée des batteries. Les propulsions hybrides-électriques pourraient jouer un rôle important sur la voie d’une aviation commerciale à faible émissions, puis sans émission à l’avenir. Ces propulsions combinent des moteurs électriques et des turbines à gaz pour entraîner des hélices ou des turbosoufflantes. Des piles à combustible pourraient également être utilisées.
Il existe différentes variantes de propulsion. Il est possible d'assister des turbopropulseurs ou des turbines à hélice optimisés pour le vol de croisière par des moteurs électriques et des batteries lors des phases de décollage et de montée, très gourmandes en puissance. On peut aussi alterner en vol entre propulsion électrique et propulsion à combustion. En perspective, de tels entraînements sont surtout envisageables pour les avions régionaux, court et moyen-courriers. Cependant de nombreuses questions, comme le poids ou la gestion thermique, doivent encore être résolues avant une utilisation en série.
Le projet, soutenu par le Land de Brandebourg, doit utiliser une cellule d'avion i-5, une version hybride de la turbine à gaz M250 et quatre moteurs électriques prévus pour la propulsion. Selon Rolls-Royce, l'APUS i-5 deviendra une plateforme d'essais en vol avec une plus grande diversité d'utilisation pour les propulsions entièrement électriques avec batteries, les propulsions hybrides électriques et les propulsions conventionnelles utilisant des carburants fossiles ou synthétiques et/ou de l'hydrogène.
Le CHESCO sera équipé de serveurs, de réseaux performants, mais aussi d’un cluster de calcul. La communication sera assurée par un réseau 5 G.
Source : Olaf Göring, 04/10/2022, FLUG REVUE