La consommation d’électricité et d’énergie thermique en cours d’exploitation ne représente en moyenne que la moitié de ces émissions. Les 50% restants sont dus à la construction elle-même. Ainsi, la conservation et la rénovation des bâtiments sont un bon moyen de contribuer à la protection du climat. Il est également bienvenu de réutiliser des matériaux démontés sur d’autres chantiers pour les recycler.

Mais parfois, il est mieux de construire un bâtiment durable. Cela peut être dans certains cas plus judicieux que de tout rénover, cela non pas pour des raisons financières, mais pour des raisons écologiques et sociales, car on rend le site plus agréable à vivre.

Le projet du Kaufburg à Kassel est un bon exemple des limites de la rénovation en termes d’efficacité. En effet, même si sa structure défectueuse aurait pu être sauvée, ses plants d’étage désuets et inflexibles faisaient perdre beaucoup d’attractivité à ce complexe immobilier.

Reconstruire permet de repenser toute la structure de l’immeuble et même parfois de doubler la surface habitable des logements locatifs sur la même surface de plancher. On peut également revégétaliser les toits et les façades et avoir des effets positifs sur le microclimat du quartier environnant.

La réalisation d’un nouveau bâtiment est aussi l’occasion de s’appuyer sur les critères écologiques et sociaux définis par les directives de durabilité de la Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen (DGNB).

Source : polis 28/09/22