Il s'agit notamment de numériser l'infrastructure financière afin de promouvoir le développement de plateformes numériques pour les marchés obligataires et l'industrie des fonds, de catalyser la transition nette zéro de l'Asie et d'approfondir la finance durable, de façonner l'avenir des réseaux financiers en développant les liens de paiement transfrontaliers et en permettant la connectivité des devises numériques.

L'utilisation de technologies sécurisées est au cœur de ces projets, explique Vincent Loy, directeur général adjoint du groupe technologique du MAS.

C'est pourquoi le MAS travaille en étroite collaboration avec les institutions financières et les fournisseurs de technologie afin de créer des écosystèmes pour une adoption numérique sécurisée.

Dans le même temps, le MAS travaille avec les fournisseurs de technologie pour mieux comprendre ces technologies émergentes et leur position. M. Loy explique qu'il rencontre les fournisseurs de services d'informatique dématérialisée et leur fait part de ses préoccupations en matière de sécurité, afin qu'ils puissent trouver des solutions ensemble.

Le MAS a déjà publié un avis soulignant les principes de gestion des risques liés à l'adoption de services de cloud public par les institutions financières. Cet avis recommandait aux institutions de développer une stratégie de gestion des risques liés au cloud computing, en tenant compte de facteurs tels que le verrouillage des fournisseurs et les meilleures pratiques, comme le principe du moindre privilège et l'authentification multifactorielle.

Enfin, M. Loy souligne que Singapour n'est qu'un des nœuds qui assurent le fonctionnement des systèmes de services financiers mondiaux. Les tensions géopolitiques, comme le conflit entre la Russie et l'Ukraine, ont également accru les cyber risques dans le monde, y compris pour le secteur financier, note-t-il. C'est pourquoi le MAS joue un rôle actif au niveau mondial dans la promotion des normes de cyber-hygiène.

Source: “Yogesh Hidaramani, 17/10/2022 Govinsider.asia”