Date de publication :
En 2019, le ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité Alimentaire rendait public sa volonté d’obtenir, avant 2030, un ratio de 50/50 entre les protéines végétales et animales dans l’alimentation des Néerlandais. Les producteurs de viande néerlandais doivent donc se préparer à une lente transition vers une alimentation plus végétale. Dans ce contexte, une étude de l’université de Wageningen, mondialement réputée dans le domaine de l’agriculture, comparant les habitudes alimentaires des mangeurs de viandes, des réducteurs (mangeurs occasionnels) et des « éviteurs » de viande (végétariens) attire tout particulièrement l’attention dans ce secteur.
Ce qui ressort de cette étude, c’est que malgré tous les (importants) obstacles, parmi lesquels le contexte social, le niveau d’éducation, le niveau de revenu, devenir « flexitarien » demeure envisageable pour la population néerlandaise prise dans son ensemble, quels que soient les âges ou le sexe. La clef pour atteindre cet objectif, selon cette étude, serait de faire davantage de sensibilisation sur les avantages qu’il peut y avoir à limiter son apport en protéines animales, chose que les consommateurs ignorent souvent. Les auteurs de l’étude appuient sur le fait que cette sensibilisation doit aussi se faire sur les réseaux sociaux à travers des influenceurs et influenceuses.
Source : Saskia Jabaaij, Vleesmagazine, 17/11/22