Le centre, qui sera construit dans la ville de Kawasaki, au sud-ouest de Tokyo, pourra accueillir 5 000 chercheurs engagés dans des activités scientifiques de pointe, telles que le développement de médicaments. La société prévoit de dépenser environ 33 Mds JPY (238 M USD) pour construire cette nouvelle base de recherche, qui devrait être achevée en 2025.

Des entreprises telles que Microsoft et Google gèrent déjà des centres similaires, mais ils sont rares au Japon.

Le superordinateur de NEC, qui est actuellement en cours de développement, est conçu spécifiquement pour aider au développement de la technologie de l'intelligence artificielle. En revanche, le superordinateur Fugaku, construit par son concurrent Fujitsu et l'institut de recherche Riken soutenu par le gouvernement, est destiné à un usage général.

Les superordinateurs polyvalents à grande échelle peuvent traiter rapidement de grandes quantités de données, mais leur exploitation est coûteuse.

Peu d'entreprises japonaises disposent de leurs propres superordinateurs pour la recherche sur l'IA. Elles utilisent des superordinateurs appartenant à des sociétés informatiques, mais il existe des restrictions quant à leur utilisation et à la durée pendant laquelle elles peuvent travailler avec les machines.

Source : Nikkei Asia, 25/11/22