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L'Institut pour les services financiers de Zoug (IFZ) relié à la Haute école de Lucerne (HSLU) a publié une nouvelle étude intitulée "Les néobanques disputent le marché aux banques classiques". Selon cette enquête, une personne sur dix en Suisse, soit environ 900 000 personnes, utilise déjà une néobanque. Ces néobanques sont utilisées jusqu'à présent principalement comme banques secondaires ou tierces. Elles sont généralement proposées par de jeunes entreprises technologiques offrant des services de base à des prix très intéressants, et notamment des paiements avantageux en devises étrangères, appréciés par les Suisses lors de leurs déplacements à l'étranger.
Leur forte croissance laisse ainsi à penser qu'elles pourraient à l'avenir disputer aux banques établies le statut de banque principale. Selon le professeur Andreas Dietrich, auteur de cette étude : "les clients des néobanques sont bien plus enclins à les recommander que leur banque habituelle, de sorte que la clientèle des néobanques continue de croître rapidement". L'étude démontre que de nombreux utilisateurs de néobanques peuvent s'imaginer avoir à l'avenir leur relation bancaire principale avec des prestataires tels que Neon, Zak ou Yuh, plutôt qu'avec des banques régionales, Raiffeisen ou cantonales.
Source : Maximilian Schenner, 29 novembre 2022, ICTjournal