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Le gouvernement souhaite apporter des modifications législatives afin de pouvoir commencer à surveiller les attaquants potentiels et à pirater leurs systèmes dès que des signes d'un risque potentiel sont établis.
Les lois actuelles rendent extrêmement difficile le déclenchement de telles mesures, sauf en cas d'urgence, ce qui nécessiterait le déploiement des forces de défense japonaises après une attaque militaire.
Le plan est mis en évidence dans un aperçu des révisions proposées de la stratégie de sécurité nationale, qui ont été soumises à la coalition au pouvoir. Ces révisions devraient être approuvées par le cabinet avant fin décembre.
D'autres pays disposent de lois similaires permettant aux gouvernements de lancer des cyberattaques pour détruire des systèmes étrangers lorsque des activités suspectes sont détectées.
Ces mesures devraient marquer un tournant pour la cyberdéfense du Japon, qui est limitée en raison de l'interprétation de la constitution et des lois du pays relatives à l'usage de la force, ainsi que des préoccupations liées à la protection de la vie privée.
Source : Nikkei Asia, 11/12/22