IBM et Rapidus, un nouveau fabricant de puces soutenu par le gouvernement japonais, cherchent à développer une technologie permettant la production en masse de ces puces avancées plus tard dans la décennie.

Le Japon dispose des éléments nécessaires à la réussite de ce projet, a déclaré aux journalistes à Tokyo Dario Gil, vice-président et directeur de la recherche d'IBM.

Le Japon était autrefois à l'avant-garde de l'industrie des semi-conducteurs. Lorsqu'il s'agit d'équipements et de matériaux pour la production de semi-conducteurs, plusieurs entreprises japonaises étaient à la pointe de la technologie. Shin-Etsu Chemical qui contrôlait une grande part du marché international des plaquettes de silicium, tandis que Tokyo Electron était forte dans les dispositifs de nettoyage et de revêtement des plaquettes.

Mais au cours des années 2010, les fabricants de puces japonais n'ont pas été en mesure de suivre les investissements technologiques dans les semi-conducteurs logiques avancés, qui sont considérés comme les cerveaux des smartphones haut de gamme. Les entreprises japonaises se retrouvent aujourd'hui dépourvues d'une série de compétences techniques nécessaires à la production de masse des puces de nouvelle génération.

Source : Nikkei Asia, 14/12/22