L’entreprise Dislicores, leader dans l’importation et la commercialisation de vins et spiritueux, mise sur la consommation à domicile et les vins et bières importés pour se développer en Colombie.

Le confinement et les différentes mesures de restriction appliquées dans le pays ont en effet favorisé un transfert de la consommation de boissons de la rue vers les foyers, ce qui a permis à Dislicores d’enregistrer en 2020 un niveau de ventes similaire à celui de 2019.

Le directeur général de Dislicores estime que la consommation dans les foyers a augmenté de 22% sur la période et que les segments les plus dynamiques ont été ceux du vin et de la bière importés, dont les ventes ont respectivement augmenté de 25% et 30% en valeur.  Depuis leur domicile, les consommateurs auraient en effet osé expérimenter de nouvelles boissons, ce qu’ils ne faisaient pas dans les bars à cause d’un coût plus élevé.

Pour 2021, Dislicores prévoit une croissance de 15% de ses ventes. La société a par ailleurs confirmé son projet d’ouverture de 13 nouveaux points de vente dans le pays en 2021. En 2020, elle en avait déjà ouvert 7. Elle a pour objectif d’atteindre 50 points de vente sur le territoire en 2023, avec une présence renforcée dans les principales villes du pays.

Au-delà du vin et de la bière, le whisky et la tequila ont également profité de cette nouvelle dynamique, à l’inverse du rhum et de l’aguardiente.

Pour profiter de ces nouvelles habitudes de consommation, Dislicores se concentre également sur le développement de canaux digitaux pour faciliter les achats du consommateur à domicile. Ces canaux, qui ne représentaient que 8% des ventes avant COVID, atteignent désormais 18% et Dislicores compte jusqu’à 69 000 visiteurs par mois sur sa plateforme online.

La pandémie a apporté avec elle son lot de nouvelles habitudes de consommation et certains opérateurs ont su en tirer partie pour se réinventer. Ce nouveau panorama offre des opportunités aux exportateurs français de vin pour se positionner dans les foyers colombiens, désormais plus enclins à expérimenter de nouvelles boissons.

(Source : José Gonzalez Bell, 19/01/21, La República)