L'entreprise française a introduit en Italie un modèle commercial peu commun dans le format "Buy Now Pay Later". Alma, contrairement à la plupart des opérateurs BNPL, ne facture pas d'intérêts de retard : un choix qui suppose un décaissement plus prudent du crédit, qui favorise les profils solvables et, par conséquent, décourage efficacement le surendettement. Il s'agit d'un modèle basé sur la transparence, tant pour les consommateurs que pour les commerçants ; d'une part, il aide les gens à consommer mieux, avec une meilleure gestion de leurs finances personnelles, et d'autre part, il aide les commerçants à servir plus de clients et à augmenter la valeur du panier moyen.

"L'élimination des intérêts de retard est un choix stratégique précis, soutenu par une technologie développée en interne qui effectue une analyse minutieuse des risques afin de garantir que nous n'accordons des crédits qu'à des consommateurs solvables", explique Riccardo Schiavotto, directeur général d'Alma pour l'Italie, qui ajoute : "Il s'agit d'un modèle peu commun dans le secteur : en Europe - et donc aussi en Italie - les frais d'arriérés font partie intégrante du modèle économique de la plupart des opérateurs BNPL, à tel point que pour certains d'entre eux, ils représentent jusqu'à 15% de leur chiffre d'affaires. Nous pensons que cette pratique pose un problème éthique : l'opérateur BNPL a intérêt à accepter des profils d'acheteurs fragiles, susceptibles de payer en retard et qui devront alors payer des commissions supplémentaires. Cela implique inévitablement qu'une partie de la rentabilité de l'entreprise dépend directement de l'insolvabilité de profils fragiles, et donc plus vulnérables au surendettement."

Les commerçants partenaires d'Alma vont des boutiques proposant les meilleures marques de vêtements et d'accessoires (mode, chaussures et bagages) aux magasins d'optique, de sport, de maison et de jardinage et aux magasins de design. En Italie, Alma permet le paiement en plusieurs fois avec des formules de financement de 2, 3 et 4 versements, en créditant le commerçant du montant total de l'achat. L'approche est multicanal, la solution étant disponible à la fois pour le commerce électronique et les magasins physiques. Grâce à un point de vente virtuel, les clients peuvent payer à la caisse en moins d'une minute, avec une acceptation et un paiement immédiat, et sans avoir à télécharger d'applications.

Source : dcommerce.it, 12/12/2022