En annonçant une nouvelle politique spatiale prévoyant l'attribution d'un plus grand nombre de fréquences pour les services par satellite, l'Ofcom soutient les satellites qui permettent d'offrir l'internet dans les zones difficiles à atteindre. Cela permet aux opérateurs en orbite terrestre basse (LEO) de fournir du haut débit grâce à la quantité plus importante de spectre disponible.

Outre la protection des satellites d'observation de la Terre, la stratégie spatiale plus large de l'autorité de régulation vise à aider au lancement de nouveaux satellites et aux prochaines expéditions lunaires et martiennes. Mais aujourd'hui, l'accent est mis sur l'élargissement de l'accès au haut débit. En effet, le haut débit par satellite acquiert enfin une solide réputation en tant qu'option viable pour les personnes vivant dans des endroits difficiles grâce aux caractéristiques de ces systèmes, telles que les vitesses rapides, la réactivité et la faible latence. Starlink, qui a mis en orbite des centaines de satellites LEO pour assurer une couverture mondiale, a attiré la plus grande partie de l'attention des médias récemment, mais de nombreuses autres entreprises sont sur la même voie.

Grâce aux nouvelles licences accordées par l'Ofcom pour les stations terrestres passerelles NGSO, Starlink, dont le service est proposé au Royaume-Uni depuis environ un an, est désormais en mesure d'élargir sa portée. L'autorité a également donné son accord à la demande de Telesat pour une licence de réseau de stations terrestres pour sa constellation de satellites Lightspeed. En conséquence, l'entreprise sera autorisée à introduire des services pour la 1^ère fois au Royaume-Uni. Pour l'instant, elle ne sait pas quand elle introduira des services sur le marché, mais il est évident que le secteur britannique du haut débit par satellite est en plein essor.

Source : Yash Bhardwaj, 10/11/2022, Telecomtalk