La floriculture est une des principales activités économiques de la Colombie et représente la culture d’exportation non traditionnelle (c’est-à-dire hors café et banane) la plus influente pour le pays. En effet, la Colombie se positionne comme le 2^e exportateur mondial de fleurs coupées, derrière les Pays-Bas, mais se positionne comme le 1^er exportateur vers les Etats-Unis et le 1^er exportateur également d’œillets. Les Etats-Unis sont leur 1^er marché de destination avec 85 % de part de marché.

Le secteur emploie 200 000 personnes de manière directe ou indirecte, représente 25 % des emplois déclarés pour les femmes en milieu rural et représente l’activité qui compte le plus d’emplois par hectare du secteur agricole.

Les principaux pics d’activité pour ce secteur sont la Saint Valentin, la fête des mères et la Journée Internationale des Droits des Femmes.

La demande mondiale sur le segment des bouquets de fleurs a atteint 11 Mds USD en 2021, soit 30,2 % de croissance par rapport à 2017.

Les Pays-Bas sont le 1^er producteur de bouquets de fleurs avec 5,7 Mds USD, soit plus de la moitié de la production mondiale. La Colombie arrive en 2^e position avec 1,7 Mds USD et l’Equateur en 3^e position avec 927,3 M USD. Les roses, les œillets et les chrysanthèmes s’exportent au niveau mondial en grande partie depuis ces 3 pays sudaméricains.

La Colombie a encore montré une croissance en 2022 avec plus de 2 Mds USD exportés, soit 320 000 tonnes de fleurs. L’objectif de la filière pour 2023 est de maintenir ce niveau.

Le secteur des fleurs coupées représente des opportunités pour les fournisseurs de solutions, intrants et équipements français, qui ont toute leur place sur ce marché générateur de devises et de capacité d’investissement.

Source : Agronegocios, 27/03/2023, Nicolle Altamar