Date de publication :

Secteur Tech
Pays concerné
République Tchèque
Thématique Réglementation et politique économique

Dans un marché du travail caractérisé par le plein emploi, la rétention d’employés et l’attraction de nouveaux travailleurs constituent un enjeu prioritaire pour les startups tchèques, qui tentent d’innover dans leurs paquets d’avantages aux employés. Néanmoins, elles feraient face à une législation contre-productive en ce sens, notamment en ce qui concerne la possibilité pour les employés d’adhérer à un programme d’actions des startups pour lesquelles ces derniers travaillent (cf. ESOPs, pour « employee stock option plans »).  Les pays qui soutiennent déjà les ESOPs prennent rapidement une longueur d’avance, sans toutefois que ce constat ne soit appuyé par une quelconque étude. Cependant, le fait que la République tchèque soit signataire du document européen « Startup Nation Standard » engagerait le pays à adopter une législation qui soit davantage favorable au développement de ESOPs.  Ainsi, les startups et fonds d’investissements nationaux tentent de s’unir pour réclamer une évolution du cadre législatif. Comme l’affirme Tomas Matejcek, partenaire chez Mition : « La République tchèque a ce qu'il faut pour devenir l'un des centres technologiques européens. Nous avons beaucoup de bonnes cartes entre nos mains - des gens talentueux et entreprenants, une bonne formation technologique, des conditions de vie agréables. Cependant, si les startups veulent attirer les meilleurs de la République tchèque et de l'étranger, elles ont besoin d'une approche encore plus éclairée de la part de l'État, entre autres vis-à-vis de l'ESOP ». Sous le nom « ESOPasap », cette initiative rallie des grands noms de la scène startup tchèque, notamment les fonds, Credo, Kaya, Presto, Purple, et Reflex Capital, ainsi que les startups Mews, Rossum, ou Rohlik.

Source : Czechcrunch – 03/23