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L’utilisation des données en santé est aujourd’hui largement répandue dans les sphères médicales. Nos pharmacies enregistrent les vaccins effectués contre la COVID-19 ou la grippe, notre caisse d’assurance maladie dispose du recensement de toutes les transactions liées à des soins reçus et nos portables, dans la majeure partie des cas, comptent le nombre de pas que nous effectuons par jours.
Selon Bharat Sutariya, directeur général Santé chez Deloitte Consulting LLP et médecin urgentiste, il manque d’une « connexion entre ces données, il faudrait un écosystème de santé personnel ». Cette coordination des diverses sources de données de santé devrait voir son potentiel amélioré dans un futur proche.
Les hôpitaux développent alors de plus en plus leurs registres électroniques de santé en y intégrant des nouvelles technologies telles que les chatbots ou encore les informations issues des trackers portables. Les systèmes de santé des institutions prévoient alors d’investir dans ces technologies de l’information. Selon un rapport du MIT Technology Review Insights du 26 avril, 61% des organisations interrogées disent vouloir investir au cours des cinq prochaines années dans le secteur de la télésanté. Les technologies de prise de rendez-vous en ligne représenteraient, elles, 50% d’intérêt chez les investisseurs et les systèmes d’automatisation pour effectuer des pré-diagnostics représenteraient 16%. Les organisations interrogées envisagent pour 47% d’entre elles, l’investissement dans la collecte démographique. La réponse aux patients par l’intermédiaire de chatbots représente 32% d’intérêt pour l’ensemble des organisations de l’étude tandis que le suivi des données relatives à la condition physique attire 26% des sondés. Enfin, parmi les plus grandes prévisions d’investissement, on retrouve le secteur de l’éducation en matière de santé et de bienêtre (21%) ou les outils de réalité virtuelle (16%).