Cette évaluation, élaborée par la Direction Générale de la Planification Sanitaire prend en compte 88 indicateurs, dont 22 «core » et 66 « no-core» dans les trois macro-domaines considérés : prévention et santé publique, services sur le territoire et services hospitaliers. Les régions « promues », dans la mesure ou leur score dépasse les 60 sur une échelle de 0 à 100 sont le Piémont, la Lombardie, la Province autonome de Trente, la Vénétie, le Frioul-Vénétie Julienne, la Ligurie, l’Émilie-Romagne, la Toscane, l’Ombrie, les Marches, le Latium, les Abruzzes, les Pouilles et la Basilicate.

Deux régions ont obtenu un score négatif, une au Nord, l’autre dans le Sud : le Val d’Aoste et la Calabre sont notées en dessous de la moyenne dans tous les domaines.

La situation d’urgence créée par la pandémie COVID selon le rapport que le ministère de la Santé enverra au Parlement – a certainement affecté l’efficacité des systèmes régionaux et a eu un impact négatif d’un point de vue financier.

Cette mesure des performances sur le critère des LEA n’auront donc pas d’impact sur l’accès que les régions pourront avoir aux financements nationaux prévus et en particulier la partie complémentaire du fond de santé national. Néanmoins, cette étude met en évidence que la qualité du Système Sanitaire National italien est encore à beaucoup inégale sur le territoire national comme d’ailleurs la Cour des comptes l’avait indiqué récemment.

Outre les deux régions déjà citées, 5 autres ont au moins une note insuffisante sur un critère d’évaluation: Bolzano (Prévention mais en amélioration par rapport à 2020), Molise (Assistance hospitalière), Campanie (qui est à la limite sur le plus de l’assistance territoriale), la Sicile (prévention qui atteint 45,5 en excluant les mauvaises performances sur le dépistage du cancer), la Sardaigne (assistance territoriale et hospitalière).

source : Sanità24 31 mai 2023