Le cheptel d’animaux de production en Colombie atteint 259 M de têtes en 2023. Ce chiffre englobe les cheptels bovins, porcins, aviaires, buffles, ovins et caprins.

Chaque année, l’ICA (Institut Colombien Agricole) consolide les données de recensement des populations de chaque espèce du secteur de l’élevage et permet ainsi d’avoir une cartographie précise du secteur.

Le recensement national montre que les espèces se répartissent comme suit :

• 215,2 M de volailles ;
• 29,6 M de bovins ;
• 9,6 M de porcs ;
• 1,8 M d’ovins ;
• 1,1 M de caprins ;
• 485 000 buffles.

Le secteur de l’élevage colombien a réussi à obtenir certains statuts phytosanitaires auprès de l’OMSa (Organisation Mondiale de la Santé Animale) qui lui permettent d’œuvrer sur le marché national mais également d’ouvrir de nouveaux marchés internationaux. Par exemple, la Colombie est un pays exempt de grippe aviaire et de fièvre aphteuse.

Le cheptel bovin approche les 30 M de têtes qui se répartissent entre 620 807 exploitations, soit une croissance de 1,2 % par rapport à 2022. Près de 70 % se concentre dans 10 départements, notamment Antioquia (11,1 %), Cordoba (8,1 %) et Meta (7,8 %). Bien que le cheptel ait augmenté, le nombre d’exploitations a quant à lui baissé de 2,1%. Le secteur compte également près de 500 000 buffles, répartis sur 6 033 exploitations.

Le cheptel porcin atteint presque les 10 M de têtes, dont près de 90 % correspondent à une activité commerciale et technicisée. Les 10 % restant correspondent à une activité de subsistance familiale.

Le cheptel aviaire atteint 215 M de têtes, soit une baisse de 3,1 % par rapport à 2022. Près de 96 % sont des exploitations commerciales et technicisées. La grande majorité de la population se répartit dans 5 départements : Valle del Cauca (21,3 %), Santander (21,2 %), Cundinamarca (17,7 %), Quindío (6,7 %) et Antioquia (5,4 %).

Les cheptels ovin et caprin, quant à eux, s’élèvent respectivement à 1,8 M et 1,1 M de têtes.

Le secteur de l’élevage occupe une place prépondérante dans le PIB agricole de la Colombie et cherche à améliorer sa productivité. Il représente des opportunités pour les fournisseurs français d’alimentation, d’équipements et de génétique notamment.

Source: Agronegocios, Juan Diego Murcia, 18 mai 2023