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L'étude de NRG/Pallas a examiné différents types de centrales nucléaires, et il en ressort que les centrales plus petites, refroidies à l'eau, sont les mieux adaptées à la situation d'un pays densément peuplé comme les Pays-Bas. Leur construction est relativement rapide, ce qui les rend particulièrement attrayantes. Les petits réacteurs modulaires, également appelés SMR, sont particulièrement prometteurs dans ce contexte. Le rapport met en avant des SMR de type eau légère, utilisant de l'eau comme réfrigérant, développés par des entreprises telles que Nuscale, Rolls-Royce SMR, BWRX-300 et Nuward. Selon les estimations, il faudrait environ sept ans, du processus de conception à la mise en service, pour ces SMR.
Le ministère des Affaires économiques a commandé cette étude dans le cadre des efforts déployés par les Pays-Bas pour trouver des alternatives aux combustibles fossiles. L'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 95 % d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990. Le gouvernement néerlandais, ainsi qu'une majorité parlementaire, considèrent l'énergie nucléaire comme une alternative propre pour faciliter cette transition vers une économie sans émissions de CO2. Contrairement aux énergies renouvelables intermittentes comme l'énergie solaire et éolienne, le nucléaire offre une source d'électricité stable et sans émissions de CO2.
En raison des problèmes d'engorgement du réseau électrique, les provinces du Limbourg et du Brabant-Septentrional ont exprimé leur préférence pour l'installation de centrales SMR. Ces centrales permettraient de fournir une alimentation électrique stable aux grandes zones industrielles telles que Rotterdam et Chemelot en Limbourg. Certaines autres provinces envisagent également le nucléaire comme une alternative viable. Il existe une variété de SMR disponibles sur le marché, avec quatre-vingts types recensés par l'Agence internationale de l'énergie atomique.