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Testé sur un panel de 1 000 personnes, le dispositif permet d’extraire une certaine quantité d’informations provenant des organes et tissus organiques que l’échantillon de sang a traversés.
Cette méthodologie autorise une détection des cancers plus précoce que les systèmes de dépistage actuels et pourrait ainsi réduire de manière significative les cas de cancer à l’échelle globale, selon le co-directeur de l’étude, Dr Ronen Sadeh, du Grass Center for Bioengineering de l’Université hébraïque.
En effet, si les dispositifs de « biopsie liquide » existent déjà dans le cas du dépistage de cancer, ils en indiquent seulement la présence sans préciser quels sont les organes affectés, un problème résolu par ce nouveau test. De plus, le choix d’un test sanguin permet un déploiement à grande échelle du dispositif à moindre coût pour encourager son utilisation.
Selon le Dr Ronen Sadeh, la principale innovation de ce test sanguin réside dans son analyse de la séquence ADN et des autres informations permettant d’obtenir un aperçu de l’activité génétique complète, également appelée information épigénétique.
Source : Nathan JEFFAY, 09/02/2021, The Times of Israel (extrait)