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Celle-ci permet de cultiver plus rapidement de nouvelles variétés de pommes de terre qui résistent à des conditions météorologiques extrêmes et se conservent plus longtemps. Le président de la DKHV y voit des opportunités pour un approvisionnement en pommes de terre encore plus durable : "Le secteur agricole a accueilli le projet de Bruxelles de manière majoritairement positive.
Avec la proposition de la Commission sur les nouvelles méthodes de sélection, l'UE a présenté une approche pionnière pour la révision des méthodes de sélection modernes. Ainsi, les méthodes de sélection modernes peuvent être utilisées de manière ciblée pour développer des variétés de pommes de terre plus résistantes, qui résistent mieux aux conditions météorologiques extrêmes, mais surtout qui nécessitent moins de produits phytosanitaires et peuvent être stockées avec moins de pertes. En ces temps de changement climatique, cela renforce la viabilité de l'industrie de la pomme de terre tout en réduisant le gaspillage alimentaire. Nous continuerons à suivre le processus de manière critique dans l'intérêt de nos entreprises membres".
La proposition pragmatique concernant l'utilisation de méthodes de culture modernes renforce la position économique de l'Europe. M. Herkenrath souligne qu'il s'agit maintenant d'une mise en œuvre ciblée : "Avec l'utilisation des nouvelles méthodes, nous rejoignons d'autres zones économiques dans la concurrence mondiale. Il s'agit maintenant de prendre en compte avec discernement les structures de l'économie agricole européenne et allemande. Ainsi, il ne doit pas y avoir de brevetage de nouvelles variétés par de grands groupes internationaux. C'est la seule façon de rendre nos entreprises de sélection de taille moyenne plus compétitives au niveau international et de permettre aux agriculteurs d'obtenir plus rapidement des variétés plus modernes qui leur permettront de rendre la production alimentaire encore plus durable".
Source : Fruchthandel online, 11 juillet 2023