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Les réflexions menées par le ministre de l'Environnement de Basse-Saxe, M. Meyer, visant à interdire la culture de plantes spéciales telles que les fraises en raison de leurs besoins en eau plus élevés, mettent en péril l'approvisionnement en denrées alimentaires locales et ne résout pas le problème fondamental.
"Au lieu de miser sur des interdictions à l'aide de comparaisons erronées, nous devons travailler ensemble à la recherche de solutions", explique le président de la BOG, Jens Stechmann. La surface de fraises en Allemagne est d'environ 14 500 ha, soit moins de 0,1 % de la surface agricole utile. Sur ces surfaces, l'eau est nécessaire, surtout au printemps.
"Les besoins en eau des fraises allemandes sont inférieurs à ceux des producteurs européens. Dernièrement, le magazine Ökotest a calculé que la consommation d'eau fraîche pour 1 kg de fraises en Allemagne était de 16 litres, contre 79 litres en Espagne. Cela montre qu'en comparaison européenne, nous nous situons dans des régions favorables avec lesquelles nous devrions au moins approvisionner la population locale", poursuit Stechmann.
Il précise également qu'il ne fallait pas se relâcher et qu'il fallait continuer à rechercher et à travailler sur des techniques d'irrigation efficaces, sur le traitement de l'eau industrielle et même sur le traitement de l'eau salée. À court et moyen terme, le développement de bassins de stockage est également un élément important de la solution. Mais les obstacles bureaucratiques et les investissements élevés nécessaires freinent actuellement les exploitations fruitières et maraîchères en Allemagne.
Source : Fruchthandel online, 17 juillet 2023