Date de publication :

Secteur Produits alimentaires
Pays concerné
Allemagne
Thématique Réglementation et politique économique
Le Bundestag et le Bundesrat ont ouvert la voie à la loi présentée par le ministre fédéral de l'Agriculture Özdemir pour un étiquetage public et obligatoire de l'élevage. Cet étiquetage a pour but d'assurer la transparence et la clarté en ce qui concerne le mode d'élevage des animaux et permettre aux consommateurs de faire leurs choix en toute connaissance de cause.

Le ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir considère la validation de la loi en faveur de l'étiquetage public pour l'élevage comme un succès : "La transformation de l'élevage orientée vers l'avenir arrive ! Après des années sans avancer, nous donnons à nos agriculteurs une perspective en leur permettant une meilleure rémunération grâce à une amélioration de la protection des animaux". Cette nouvelle loi vise à permettre aux consommateurs de mieux identifier la marchandise et d'encourager un choix conscient en faveur des produits nationaux. L'étiquetage de l'élevage comprend 5 types d'élevage : "étable", "étable+place", "étable à air frais", "sortie/pâturage" et "bio".

Selon la fédération des entreprises organisées en coopératives du secteur agroalimentaire allemand (DRV), le dispositif actuel de transformation du bien-être animal est loin de faire l'unanimité. "La loi sur l'étiquetage de l'élevage est et reste un ensemble de mesures mal conçues qui ne conduisent ni à un plus grand bien-être animal ni à une meilleure information des consommateurs", a déclaré le président de la DRV, Franz-Josef Holzenkamp. Il donne à ce sujet un exemple adapté à l'été : l'étiquetage est limité à la viande de porc fraîche et congelée en provenance d'Allemagne, mais pour les grillades, le consommateur cherche en vain une indication sur le bien-être des animaux, car les produits marinés sont exclus. "Et ce n'est qu'une des faiblesses de la loi", a déclaré Holzenkamp.

Pour ces raisons, Özdemir indique que l'étiquetage devrait rapidement être étendu à la restauration et aux produits transformés. Il souhaite ensuite inclure d'autres espèces d'animaux de rente, d'autres phases de vie et d'autres canaux de distribution, ajoute-t-il.

La loi sur l'étiquetage de l'élevage a en outre introduit la possibilité d'étiqueter, sur une base volontaire, les denrées alimentaires provenant d'autres États membres de l'UE et de pays tiers.

Sources : BMEL, topagrar.com, fleischmarketing.de, juillet 2023