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Le gouvernement japonais prévoit de rejeter de l'eau contaminée dans l'océan Pacifique à partir de la centrale nucléaire de Fukushima, qui a subi une catastrophe en 2011. Cette décision a suscité des préoccupations en Asie, notamment en Chine et à Hong Kong, qui ont exprimé leur inquiétude quant aux risques pour la sécurité alimentaire et la santé publique.
Hong Kong a déclaré qu'elle interdirait l'importation de fruits de mer en provenance de 10 préfectures japonaises, dont Tokyo et Fukushima, si le Japon déchargeait de l'eau radioactive dans la mer. Le secrétaire à l'Environnement et à l'Ecologie de Hong Kong, Tse Chin-wan, a souligné que la sécurité alimentaire et la santé publique étaient la responsabilité du gouvernement de Hong Kong et que la mesure était une mesure préventive.
Le Japon a affirmé que la décision de rejeter l'eau serait conforme aux normes de sécurité internationales de l'Agence internationale de l'énergie atomique et qu'elle aurait un impact négligeable sur les personnes et l'environnement. Cependant, les gouvernements de certains pays, dont la Chine et la Corée du Sud, ont exprimé leur scepticisme quant à cette affirmation et ont appelé le Japon à suspendre le rejet de l'eau.
En raison des préoccupations concernant la sécurité alimentaire, Hong Kong a déjà mis en place des restrictions sur les produits alimentaires en provenance du Japon, notamment en exigeant des certificats de radiation pour certains types de produits. Le Japon a tenté de persuader le gouvernement de Hong Kong d'adopter un plan qui minimiserait l'impact sur le commerce entre les deux pays, mais les autorités de Hong Kong ont maintenu leur position ferme sur la question.
Source : Harvey Kong & Cannix Yau, 12 juillet 2023, South China Morning Post