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Armin Papperger, le PDG de Rheinmetall, a déclaré que « plusieurs millions allaient être investis dans l'usine locale qui emploie environ 1200 personnes, un nombre qui augmentera. »
Le groupe prévoit la fabrication de plusieurs véhicules :
Des chars à chaînes et à roues
le « Survivor R » pour la police fédérale et les polices anti-émeutes des Länder
Le char à roues Boxer pour la Bundeswehr, la Lituanie et la Grande-Bretagne (projet commun avec Krauss-Maffei Wegmann désormais KNDS)
La capacité du groupe s’élève actuellement à 4 000 véhicules logistiques, 1 000 véhicules tactiques par an ; une capacité qui devrait être étendue progressivement.
De nets résultats sont à noter aussi :
La branche « Vehicle Systems » a vu son CA augmenter de 21% en 2022 pour atteindre 2,27 Mds EUR. Avec un rendement de 11,4%, cette branche est la deuxième plus lucrative du groupe, loin devant le secteur des armes et des munitions.
Augmentation totale du CA du groupe de 13% en 2022 (6,4 Mds EUR), soit 61% de plus qu'en 2021.
Le carnet de commandes s'élève à 26,6 Mds EUR, un carnet qui n'a jamais été aussi important. Pour 2023, le PDG envisage un CA compris entre 7,4 et 7,6 Mds EUR.
Concernant, la construction d'une usine pour le char de combat Panther en Ukraine, rien n'a été encore décidé, ni par l'Ukraine ni par la République fédérale allemande. Une telle construction durerait entre douze et quatorze mois, auxquels s'ajouterait le temps de production du char, autrement dit 24 mois seraient nécessaires. La production du véhicule de combat d'infanterie Lynx et des munitions en Hongrie pourrait servir de modèle. Le groupe négocie actuellement avec des entreprises ukrainiennes au sujet de la création d'une joint-venture en Ukraine.
Source: Hessische Allgemeine, www.hna.de, 17/03/23 ; Frankfurter Rundschau, www.fr.de, 11/05/2023