Les cyclones subtropicaux qui ont frappé la péninsule italienne sans interruption depuis le début de mai ont causé la mort et la destruction de plusieurs vignobles, notamment en Emilie-Romagne. Ces conditions climatiques ont également provoqué l’émergence de maladies fongiques telles que l’oïdium, le botrytis et surtout le mildiou.  

Les fortes pluies qui se sont poursuivies en juin ont particulièrement favorisé les infections primaires et secondaires du mildiou sur tout le versant adriatique. Dans ce cas, la différence entre les variétés de vigne conventionnelles et les nouvelles variétés résistantes (ou Piwi) est évidente.  

Cantina Due Palme (Brindisi) affirme en effet que des taches d'huile évidentes marquant la présence d'infections primaires de mildiou peuvent être observées dans des variétés de vigne conventionnelles, tandis que sur les nouvelles variétés résistantes aucun symptôme d’attaque de pathogènes n’a été observé. Il en va de même pour la filière vitivinicole du CREA, Centre de Recherche pour l’agriculture et l’analyse de l’Economie Agraire (Bari). À mesure que l'on progresse vers le nord, la situation semble s'aggraver. Dans les Abruzzes, de nombreux vignobles présentent des feuilles jaunies et des grappes desséchées.  

Source : Vigne, Vini e Qualità, 16 juin 2023