Date de publication :

Secteur Mobilité et Logistique
Thématique Réglementation et politique économique
« Le projet de loi sur la conduite autonome, porté par le ministre fédéral des Transports Andreas, annoncé en octobre 2020, a essuyé fin janvier, pour la deuxième fois, un refus du ministère fédéral de la Justice (BMJV), en raison de la question de la protection des données personnelles et de leur transfert qui restent un point très sensible » d’après le service économique régional (SER) de l’Ambassade de France en Allemagne.
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« Le projet de loi prévoyait en effet que des données liées à la mobilité puissent être transmises, sur demande, à l'Office fédéral de police criminelle et à l'Office de protection de la Constitution » précise le service. Le ministre se voulait ainsi pionner et entendait faire de l’Allemagne « le leader mondial de la conduite autonome ».

Le projet de loi visait à autoriser dès 2022 les véhicules se déplaçant « de manière autonome et sans conducteur », dits de niveau 5. « Jusqu'à présent, quelques véhicules sont autorisés à circuler dans certaines zones en vertu de règlements spéciaux. » informe le SER.

Le processus d’élaboration de la loi sur la conduite autonome continue donc : « la concertation interministérielle sur le projet de loi se poursuit, en parallèle d’une consultation des parties prenantes », fait savoir le SER dans sa première veille environnement – énergie – entreprises de l’année 2021.

Source : Service économique régional de Berlin, Ambassade de France en Allemagne, 09/02/2021, Veille environnement – énergie – entreprises n°01/2021