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Les groupes de concessionnaires automobiles et les automobilistes possédant un véhicule électrique ont un mois pour apporter leur contribution à une enquête de la Chambre des Lords sur les véhicules électriques et la stratégie du gouvernement britannique visant à mettre un terme à la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur à combustion interne.
L'enquête, menée par la commission de l'environnement et du changement climatique (CCC), vise à mieux comprendre les méthodes par lesquelles le gouvernement entend atteindre son objectif de décarbonation des voitures et camionnettes, tout en examinant les principaux obstacles susceptibles d'entraver les progrès.
En particulier, l'enquête se penchera sur les risques et les avantages de l'échéance de 2030, et examinera les progrès réalisés par le gouvernement.
Le Royaume-Uni avait mis en place en 2020 l'interdiction des moteurs non-hybrides dès 2030, et toutes les thermiques en 2035. Mais le premier Ministre Rishi Sunak est en train de faire machine arrière, tout en tentant de faire progresser les ventes de voitures électriques.
L’industrie automobile britannique fait aujourd’hui face à des difficultés. 78 % des autos vendues dans le Royaume sont importées. Les marques locales ne sont plus que des entreprises confidentielles (Lotus, Aston Martin) et le fleuron du pays, Jaguar Land Rover, est aujourd’hui détenu par l’indien Tata. La filière électrique peine à se développer, et le gouvernement tente de palier à ces manques en offrant des conditions fiscales avantageuses afin d’attirer les investissements.
Source : Tim Rose, Automotive Management Online, le 10 août 2023