HDF Energy, société française cotée à la bourse de Paris, est en pleine croissance, se concentrant sur la production de piles à hydrogène.

Après avoir investi 20M EUR dans la conversion d'une ancienne usine de fabrication de transmissions "Ford" près de Bordeaux, en France, pour en faire sa première installation de production de piles à hydrogène, HDF Energy s'est engagée dans une expansion extrêmement rapide. HDF Energy envisage une conversion similaire à Adélaïde, en Australie-Méridionale. Elle souhaite s'y implanter en utilisant une partie d'une ancienne usine automobile "Holden" pour fabriquer des "boîtes" métalliques de 12 mètres de long contenant des piles à combustible produisant de l'électricité.

En outre, HDF Energy cherche activement à participer à un projet d'hydrogène de 353M EUR près de Whyalla. Ce projet a été approuvé par le gouvernement d'Australie-Méridionale et est soutenu par le Premier ministre, Peter Malinauskas, qui le considère comme un moteur économique essentiel au pays. L'objectif du gouvernement est de mettre en place une installation de production d'hydrogène de 250MW, financée par le contribuable, une centrale électrique à hydrogène de 200MW et une installation de stockage d'hydrogène, et de la faire fonctionner au début de 2026 à Whyalla. Plus de 60 entreprises ont manifesté leur intérêt, et le gouvernement prévoit d'annoncer le nom du soumissionnaire retenu d'ici le mois d'octobre.

Jean-Noël de Charentenay, directeur général adjoint du groupe français, a déclaré : "La cotation en bourse a permis à HDF Energy d'accéder à des capitaux pour financer ses projets". Il a également reconnu l'importance des investissements mondiaux dans un secteur qui doit encore démontrer sa capacité à fournir de solides retours sur investissement.

Sources: Australian Financial Review du 23/08/2023